Je suis loin d’être une militante féministe mais je me suis
toujours promis certaines choses : ne rien m’interdire parce que je suis une femme, vivre avec une (presque) parfaite répartition des
tâches avec mon homme et devenir danseuse (oui bon j’avais 10 ans quand je me
suis promis ça).
J’ai un homme qui fait à manger, j’ai renoncé à la danse
(rapport au fait que j’ai la grâce d’un éléphant handicapé) et j’ai un petit
garçon, et mes principes sont restés intactes.
Même durant ma grossesse, je savais que le sexe du bébé ne changerait
rien à ma façon de me comporter. Sans aller dans l’extrême, comme par exemple,
les Suedois qui ont carrément inventés un article indéfini pour éviter de dire « il »
ou « elle », je ne chipote pas à lui mettre une gigoteuse violette
prêtée par une amie ou des tee-shirts de toute les couleurs mais bien sur c’est
loin d’être le plus important.
Avec ce garçon, j'essaye de ne pas commettre les mêmes erreurs faites dans ma famille, quelques
exemples ?
- de faire le ménage dans la maison et récurer les toilettes
pendant que le frérot est dans sa chambre tranquille parce que « tu es une
fille c’est à toi de le faire »
Ou l’inverse
- « nan pas de poupées, c’est pour les filles »
Ce ne sont que des anecdotes et ne reflètent en rien l’enfance
heureuse que j’ai eu, mais quand même, ça ma marqué.
Alors mon fils pour ses 1 ans, il a eu un poupon.
Il l’adore,
Il lui fait des câlins comme un vrai bébé,
Il lui met les doigts dans les yeux comme un vrai bébé,
et moi je construis petit à petit son univers en tentant de
respecter cet équilibre.
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