jeudi 31 juillet 2014

La jalousie entre frère et soeur

je viens de tomber sur cet article de rock and mum, et je suis troublée. Je suis touchée par son récit et je comprends son désarroi.
Je le comprends car je suis passé par la, je suis la deuxième dans une fratrie de 4. La deuxième fille et la troisième de la famille c'est pour dire à quel point la décéption fût grande quand le verdict est tombé : une fille, encore.
Ce n'est jamais agréable de se sentir non désiré mais je suis passé outre depuis longtemps. j'étais une petite fille facile, gentille et drôle. Quand mon frère est arrivé 2 ans après, la par contre les choses ont changées.

Ben ouai, j'ai du sentir que ça allait puer pour ma gueule maintenant que le fils prodigue était la. Du coup, je suis devenue moins gentille. N'importe quel psy vous dira que c'était pour attirer l'attention et par jalousie, mais ce genre de réaction ne se contrôle pas.
Un enfant réagit de manière brute, et sa réaction répond à un besoin viscérale.
Je vous rassure j'adore mon frère, on s'entend très bien aujourd'hui même si l'adolescence fût une période un peu difficile pour nous deux.
Pourtant je sais que mon frère est le chouchou, le petit gars, le préféré. C'est difficile de le comprendre car je n'ai qu'un seul enfant, je ne sais pas ce que c'est d'avoir 2 êtres issuent de notre chair et de nos entrailles. Mais je sais ce que c'est d'avoir le sentiment d'être "un peu" en retrait par rapport à un frère (ou une soeur d'ailleurs) bien sur mes parents m'aiment et je ne remet pas cela en cause mais j'ai l'impression qu'on ne peut pas faire semblant d'avoir un penchant même très léger envers un de ses enfants.
Enfin je ne fais que supposer, la plupart des parents montent au créneau si on ose émettre cette idée et je les comprends, mais quand même.

Alors il y a eu des périodes où je le détestais ce frère qui pouvait tout faire, qui avait parfois des passes droits. Je ne pense pas l'avoir dit directement à mes parents, mais j'étais tellement jalouse et tellement triste que je ne pouvais faire autrement que le détester. Triste car je ne comprenais pas ce qu'il avait de plus que moi, je pense que si j'avais passé plus de temps avec mes parents un peu seule j'aurais moins ressenti notre différence.
Je ne vais pas les blâmer, ma devise depuis que je suis parent c'est "jètes tes principes et fais ce que tu peux" on est humain on fait ce qu'on peut!
je ne sais pas si cet article peut aider (ou pas très certainement) mais il faut garder courage et espoir et surtout ne pas cesser d'aimer ses enfants à la folie, ça aide bien!

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