J'ai déjà évoqué le fait que mon fils est du genre facile à vivre, bonne pâte. De ses nuits à 7 semaines à l'abandon de la tétine comme ça, sur un coup de tête, il a souvent fait mentir nos à priori sur les enfants. Mais depuis 2 mois, depuis que J'AI décidé de le passer au grand lit, c'est le drame.
J'ai toujours su que mon fils faisait les choses à son rythme, quand il le voulait et je ne l'ai jamais pressé. Sauf qu'en octobre, il est sortit de son lit à barreau une première fois. Et 2 semaines plus tard, il tombe du lit en voulant escalader les barreaux, sur ce on ce dit que le grand lit est la suite logique et irrémédiable.
(J'avoue que de ne pas avoir à me lever à 7h pour aller le chercher dans son lit m'a beaucoup attiré!).
Et nous décidons donc de lui prendre un lit de grand pour ses 2 ans fin novembre. Le premier week end, impeccable, il est allé dans son lit sans soucis et a dormi comme d'habitude, chouette me dis-je (ahah que je suis naïve) du coup avec un excès de confiance en moi, je démonte le lit à barreaux me disant "c'est bon finger in the noise comme d'habitude".
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Trêve de suspense, depuis 2 mois c'est l"horreur. les premières semaines c'était 2h par soir pour l'endormir et des levés la nuit. Ensuite on a eu de la famille pendant 3 semaines, du coup les heures de coucher ont été un peu décalées, la maladie est passée par la, bref il a eu du mieux dans l'endormissement mais toujours des levés nocturnes (toux, fièvre et j'en passe ce qui est normal). La toux a persisté, depuis le début du mois il y a toujours un réveil par nuit mais les couchés sont redevenus catastrophiques.
Il y a 2 jours, j'ai craqué. j'ai perdu patience. Quand tu passes d'un coucher nikel à 20h à une lutte enragée pour l'endormissement jusqu'à des fois 22h30, ça énerve.
Il y a 2 jours, après 10 levés, j'ai levé la voix, j'ai menacé avec pour seule réponse de mon fils un grand sourire du type "je t'emmerde", ma colère a pris le dessus et j'ai hurlé. J'ai hurlé que j'en avais marre de tout ça, marre de devoir batailler tous les soirs et je lui ai mis une fessée.
Ouai c'est nul, je sais.
Mon fils a pleuré, et il a finis par s'endormir. Mais moi j'étais mal, vraiment mal d'avoir fait preuve de si peu de retenue et de lui avoir fait mal. Ce n'est pas comme ça que je veux lui apprendre à s'endormir correctement. Je ne veux pas qu'il ai peur du coucher, ou qu'il redoute l'endormissement mais franchement la je suis à bout.
- J'ai tenté de le recoucher en lui expliquant tous les bienfait du dodo
- Je lui ai mis un mouton veilleuse (qu'il aime bien mais il ne comprend pas encore les subtilités du réveil)
-Je le raccompagne sans rien dire pour qu'il comprenne que c'est le moment de dormir
-Je lui ai mis de la musique, et puis je l'ai enlevé voyant que ça l'énervait encore plus
-J'ai cherché à remplacer son doudou musicale qui faisait de la musique (il en a eu peur.....)
- Je suis resté avec lui le temps qu'il s'endorme (mais ça peut prendre des plombes alors j'ai lâché l'affaire) mais ça m'arrive de rester un peu avec lui le temps qu'il se calme
- j'ai instauré un rituel de coucher : repas, bain, calins, histoire dans le lit, sauf que même s'il est sur le point d' s'endormir, dès que j'ai finis l'histoire et il se remet en mode "hyperactif" genre c'est bon je suis reparti pour un tour.....
Voila, un article bien long pour me plaindre mais surtout pour faire le point sur une situation qui me pourrit la vie et celle de mon fils. Parce qu'à force de faire des nuits moisies, il est constamment fatigué, irrité, chiant, fait des caprices et cela devient intenable.
Que puis-je faire? j'ai l'impression d'avoir épuisé toutes les solutions en me disant que "ça passerait" et en fait le coucher est presque toujours un problème. Parfois, il n'y a que 2 levés, parfois 10 mais même si je garde le même rituel, c'est toujours la misère.
Je pense qu'on a fait le changement trop tôt mais maintenant c'est trop tard pour faire marche arrière!
Désolé pour cet article long et pénible pour celles qui ne sont pas concernées mais ça fait du bien de pouvoir écrire mon désarroi, de me sentir moins seule à galérer...
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